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Vous venez de passer une cinquantaine de jours au Royaume de Siam. C’est déjà en soit une expérience inoubliable, que vous ayez cherché à vous détendre, à vous amuser, à explorer les recoins pittoresques ou à vivre comme un local.
Seulement voilà, la réalité, comme toujours, vous a rattrapé. Si vous tenez à prolonger votre séjour (comme je vous comprends ^^), vous devez désormais demander une extension de visa thaïlandais.
Concrètement, comment obtenir une extension de visa ?
Une fois sur le territoire avec mon visa en poche, je n’ai rencontré aucun problème administratif en particulier.
Je savais que j’aurais tôt ou tard des démarches à entreprendre pour mon extension de visa, mais j’étais trop occupé à mes affaires pour chercher à comprendre ce que j’avais à faire exactement.
Cependant, je me demandais de temps à autre comment j’allais procéder, où aller… Dans un commissariat ? Un office de tourisme ? Une sorte de mairie annexe ?
Et puis la semaine fatidique a fini par arriver (oui, il vaut mieux s’y prendre au moins quelques jours auparavant, plutôt que d’attendre la tout dernière minute ^^)…
Ce qu’il faut savoir sur le visa
Déjà, sur la question du visa à l’arrivée ou pas, je vous renvoie à l’article précèdent sur le visa en Thaïlande.
J’y relate la procédure que j’ai suivi pour vivre au moins deux mois en Thaïlande.
À noter que vous n’êtes pas obligé de procéder de même. En effet, dès votre arrivée à l’aéroport, vous pouvez vous informer sur la question. Sans visa, il est possible de faire une extension de 30 jours (donc 60 jours en tout).
Ceci étant, ce n’est pas ce que je vous conseille. Chacun fait évidemment comme il le sent, en fonction de ses attentes, mais je pense qu’il est préférable de s’organiser avant son départ, de prévoir la durée de son séjour plutôt que d’improviser.
D’autant qu’avec un visa à l’arrivée, l’extension de 30 jours s’ajoute aux 60 jours déjà passés là-bas. Or, si vous êtes en train de consulter cet article (comment ça, non ^^ ?), j’imagine que c’est parce que vous envisagez un long séjour, et même un séjour le plus long possible, ne serait-ce qu’en tant que touriste.
Autre avantage d’étudier la question avant le départ : ça vous permet d’être tranquille avec votre vol retour, déjà réservé.
Les conseils d’un expatrié
Je me rappelle être allé voir mon ami Richard, un expatrié de longue date qui tient un café sur la Sukhumvit Road. J’aurais très certainement l’occasion de vous reparler de lui, tout comme des autres connaissances que j’ai pu faire à Bangkok.
« Chaeng Wattana, me dit-il, tu dois te rendre à Chaeng Wattana ». Telle fût sa réponse à ma question. Réponse qui me saisit d’effroi me laissa plutôt perplexe. Richard poursuivit.
– « C’est loin de la Sukhumvit Road, et il n’y a pas de SkyTrain qui s’y arrête. Tu as intérêt à y aller à l’ouverture, très tôt dans la matinée, car il y a un monde fou. Tu peux même y passer la journée. »
Moi qui suis véritablement allergique à la paperasserie, j’étais ravi.
Comment se rendre à Chaeng Wattana (Bangkok)
L’idée de prendre un taxi ne me plaisait pas énormément. Encore que c’est évidemment ce qu’il y a de plus simple (car il existe d’autres moyens de s’y rendre).
Bangkok est une ville polluée, donc si je peux m’abstenir de participer à ce brouillard de pollution, je n’hésite pas. Et puis il y a des chauffeurs pas très honnêtes (une minorité cela dit, mais gardez ça à l’esprit).
À ce propos, toujours demander au chauffeur “Taximeter ?” (ce à quoi il doit vous répondre “Yes”), sans quoi vous risquez de payer au forfait, c’est-à-dire plein pot, voire payer une somme totalement disproportionnée (un chauffeur m’avait proposé de m’emmener voir les temples situés non loin de mon hôtel pour… 1000 Bahts !! Je n’ai pourtant pas d’ailes et un bec ^^ Enfin, je crois…).
Richard me confiait, en avril 2014, que les plaintes s’étaient multipliées concernant les taxis. Sans avoir de nouveau évoqué ce sujet avec lui lors de ma nouvelle venue au Pays du Sourire, soit six mois plus tard, je pense que le phénomène s’est calmé à cause des “évènements” qui ont engendrés une baisse significative de la fréquentation touristique cette même année.
Donc, à l’aide des plans trouvés sur la Toile, voici comment je m’y suis rendu :
1 – J’ai pris le SkyTrain jusqu’à Mo Chit – soit le terminus de la ligne (mais vous pouvez aussi vous y rendre avec le métro). Il y a un parc sympa non loin, lui-même situé à deux pas du marché de Chatuchak.
2 – J’ai demandé à un des nombreux chauffeurs de taxis de m’y conduire.
Si vous décidez de partir de cette station, ou en fonction de votre position à Bangkok, le chauffeur peut vous proposer de prendre une voie rapide (qui suppose donc un péage en supplément).
L’autre raison qui fait que je n’aime pas trop prendre le taxi à Bangkok est due aux monstrueux embouteillages. Donc, je vous conseille d’accepter – sauf si vous n’êtes pas pressé. Et puis, même la voie rapide peut être saturée (j’en ai fait l’expérience).
Le trajet en taxi depuis la station du SkyTrain prendra quinze à vingt minutes (de mémoire).
Un complexe… complexe
Une fois arrivé sur place, que faire après avoir passé le portique ? Déjà repérer la file d’attente qui a sans doute déjà (bien) commencé devant les portes fermées de l’administration. En rentrant, ce sont les portes à droite du hall d’entrée (celles situées après les fauteuils).
Quelqu’un m’a fait remarquer qu’il n’y avait pas beaucoup de monde le jour où il y est allé. Je veux bien le croire, mais ça n’empêche pas que plus vous irez tôt, moins vous risquez une mauvaise surprise ! Après, chacun fait comme il le veut (et comme il le peut) 😉
Donc, me voilà derrière la dernière personne de la queue. Je vois un grand guichet vide. Je demande alors à la dame – une étudiante (private joke¹) – si je suis dans la bonne file, en tant que simple touriste. Elle me répond aimablement que oui. Et pour le formulaire à remplir, il me sera donné au guichet (ce qui ne m’avançait guère puisque je n’y voyais personne, ni même un quelconque formulaire en libre service). J’apprendrai peu après qu’elle ne parlait pas du guichet d’accueil.
Suivez le guide
J’aurais bien aimé qu’on en fasse de même pour moi :’-( Car à peine les portes ouvertes, il y eût comme une grande agitation. Et j’en fus d’autant plus perdu.
Je remarquai à ma droite des guichets. Mais curieusement, peu de personnes s’y présentait. Une porte plus loin, la longue file s’était divisée en de multiples longues files.
J’en pris une au hasard, et devant un agent en uniforme, je présentais ma requête.
Là, le souvenir d’un épisode des « Douze travaux d’Astérix » me revînt (remarquez que ce n’est pas propre à ce pays ^^). Car, on me parla d’un formulaire « machin bidule » manquant. Il fallait se rendre au bureau « truc bidule chouette » qui se trouvait… être les premiers guichets derrière les portes du service de l’immigration (euh… vous me suivez toujours ?). Oui, je parle des guichets que j’avais aperçus en rentrant lors de la cohue.
LE formulaire en question
Si comme moi, par le plus grand des hasards, vous n’aimez pas galérer ou perdre votre temps, voici le formulaire d’extension de visa en Thaïlande à imprimer et à donner dûment rempli une fois sur place.
Sinon, il vous faudra attendre devant un premier guichet, puis un autre, puis trouvez le bureau (indiquation par des panneaux lumineux, comme à la CPAM, par exemple). Pour le coup, j’avais du mal à croire que j’étais loin de mon Hexagone natal.
Si besoin, les autres formulaires !
Un doute qu’il s’agisse bien de ce que vous vouliez ? Bonus ! J’ai pour vous le formulaire de demande de visa à l’arrivée et celui de ré-entrée sur le territoire.
Et en exclusivité pour Vojagado (enfin je crois), voici tous les formulaires de l’immigration en Thaïlande (en anglais, faut pas pousser quand même ^^). Cliquez de préférence sur l’icône PDF Acrobat Reader (logiciel gratuit à télécharger si besoin) lorsque vous serez sur la page.
Merci qui ? Merci Vojagado ! Le meilleur blog voyage gratuit que j’aime et que… Désolé, je m’égare (l’administration me rend fou).
Description du bâtiment en question
Quand je dis que le bâtiment est complexe, j’entends par là qu’il ne s’agit pas d’un simple bâtiment administratif à plusieurs étages (du genre de ceux qu’on trouve en France). C’est tout simplement immense, et le plus surprenant est d’y trouver des boutiques. Il y a même une exposition de voitures à vendre, non loin du centre de l’immigration si j’ai bonne mémoire. Imaginez vous rendre au centre des impôts avec un Mac Donald et une concessionnaire Renault à l’intérieur ^^
Visite virtuelle du bâtiment (de l’extérieur)
1, Cette « blague » est connue des habitués de la Thaïlande. En effet, bien que la législation se soit renforcée, le visa étudiant est un moyen plus simple pour rester longtemps dans ce pays sans que ce ne soit trop contraignant. Je ne dis pas que cette femme était très âgée, mais j’avais du mal à croire qu’elle fût réellement étudiante. Sans doute, suis-je trop suspicieux 😉
Super quel travail précis c’est un vrai plus merci beaucoup
Merci beaucoup Fabienne ^^’ Je pense cela dit qu’il est possible d’améliorer cet article (j’ai quelques idées en ce sens). L’important pour moi est que ce soit le plus utile possible quelque soit son profil 😉 Encore merci !